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L'actualité du secteur de la santé

octobre 12th, 2010

le médecin généraliste à l'écouteJeudi dernier était organisé la première rencontre des médecins généralistes face au cancer. Initié par la ligue contre le cancer, ce mouvement a pour but de sensibiliser les médecins au rôle qu’ils ont à jouer face à la maladie.

Un récent sondage a montré que 65% des généralistes constataient une croissance de la maladie chez leurs patients, notamment dû au vieillissement de la population. Ils viennent principalement pour évoquer les effets secondaires liés à la maladie. Souvent désemparés par le discours très technique auquel ils peuvent être confrontés en milieu hospitalier, ils viennent chercher chez leur médecin traitant des informations sur la maladie, mais aussi et surtout de la réassurance. Le plan cancer 2009-2013 les désigne d’ailleurs en ce sens par l’expression « référent de proximité« .

Prévention et dépistage de la maladie sont les 2 autres rôles forts du médecin généraliste. Pour preuve de leur efficacité en la matière, le taux de décès par cancer est supérieur à la moyenne dans les zones les moins moins pourvues en généralistes.

Seule ombre au tableau, le soutien apporté par le médecin au patient est une mission chronophage. Au traitement des effets secondaires s’ajoutent les nombreuses questions qui entourent la maladie et auxquelles le généraliste va tenter de répondre.

octobre 31st, 2009

12 heures avec sa blouse médicale sur le dos, c’est ce que propose actuellement l’hôpital de Rochefort (Charente Maritime) à ses infirmières. Si la direction, qui voit là un moyen de faire des économies, en économisant des postes, et en faisant tourner deux équipes au lieu de trois, argumente en disant que cela se fait déjà dans d’autres établissements, les principaux intéressés, et les syndicats, refusent catégoriquement. Pour eux, cela peut s’avérer dangereux, et des rapports montrent des risques sur la qualité des soins et le nombre d’erreurs professionnelles.

Pour l’Unsa, la CFTC et Sud, « travailler 12 heures d’affilée, c’est une vigilance diminuée du soignant ; donc une dangerosité pour les malades et un risque d’erreur qui engage la responsabilité du salarié ; des risques d’accident du travail accrus ; un impact très négatif sur la vie sociale et familiale. »

Ils ont d’ailleurs trouvé un soutient de point en la médecine du travaille, qui a rappelé que « d’un point de vue médical, les horaires en 12 heures dans des services de soin sont responsables d’une pénibilité professionnelle accrue et sont sources de mal-être. »

Si la direction de l’hôpital affirme qu’il est encore trop tôt pour parler de ces mesures, le personnel se réunira le 9 novembre prochain pour en parler.