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L'actualité du secteur de la santé

février 16th, 2010

Journée de grève nationale prévue par les syndicats infirmiers

mobilisation infirmiersComme promis dans l’article précédent, voici les nouvelles quant à la « revalorisation du métier d’infirmier » côté syndicats professionnels.

En réaction à la réforme portant sur les retraites du métier d’infirmier, SNICS-FSU, SNIES-UNSA Education, SNPI, SNIA et CNI se sont réunis le mercredi 10 février 2010 et ont décidé d’une journée de grève et d’action nationale fixée au jeudi 11 mars.

Les syndicats réclament principalement une véritable revalorisation sur une grille A type pour la profession infirmière ainsi qu’un maintien de la reconnaissance de la pénibilité (catégorie active et bonification tous les 10 ans).

février 10th, 2010

Une réforme qui laisse les infirmières perplexesPrès de 3 ans après la création contestée et contestable d’un ordre infirmier (dont nous parlions dans cet article précédent) dont l’utilité ne saute pas vraiment aux yeux, le gouvernement s’est finalement décidé à « revaloriser » le métier d’infirmier, suite aux réclamations des différents syndicats.

Le choix est donné aux infirmières et infirmiers de France entre 2 possibilités :

La première (catégorie A) consiste en une augmentation de salaire d’environ 23€ mensuels (augmentation progressive grimpant à 90€ au bout de 5 ans) à la condition de travailler jusqu’à l’âge de 60 ans.

La deuxième (catégorie B) consent une augmentation de 4€ mensuels pour une retraite qui resterait alors à 55 ans.

Pour les principaux concernés dont on sait le métier éreintant, la pilule est difficile à avaler.

Quand on sait que d’ici à 2015 la moitié de la profession partira à la retraite, on comprend que la proposition s’adresse davantage aux jeunes diplômé(e)s qu’à celles et ceux qui ont déjà beaucoup donné et pour qui il est difficilement concevable de doubler du jour au lendemain le laps de temps qui les sépare de la retraite. Mais en quoi alors ces propositions incitent-elles les jeunes à se lancer dans une profession réputée difficile ?

Les syndicats sont d’ores et déjà en train d’étudier ce projet avant d’être prochainement reçus par le ministère de la santé pour en discuter. Nous vous tiendrons évidemment informé(e)s de l’évolution de la réforme.

Je vous laisse découvrir cet article du monde qui recueille les impressions de quelques infirmières et infirmiers.

décembre 12th, 2009

Le métier d’infirmières est toujours un métier qui attire les jeunes et les étudiants. Le site de l’Etudiant fait justement un focus sur Sandie, fraichement diplômée.

sandie jeune infirmière diplômée

Pour lire l’interview, cliquez ici.

décembre 12th, 2009

télésanté

2009 a été l’année de la télésanté : la loi HPST (Hôpital, patients, santé et territoires) a enfin intégré un article qui lui est consacré. Pour les patients atteints de maladies chroniques, comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, elle permet de retarder une réhospitalisation, donc de favoriser le traitement à domicile, et peut aussi éviter des traitements coûteux. Par exemple, un patient insuffisant rénal correctement télésurveillé peut retarder de sept ans la dialyse, le traitement le plus coûteux pour l’assurance-maladie.

Les dispositifs actuels se composent d’un ordinateur à écran tactile chez le patient, d’un PC gestionnaire de suivi sur lequel l’infirmière récupère les données transmises par le patient, et d’un accès sécurisé aux données médicales pour le médecin traitant.

Les études montrent que les patients en sont content, et qu’ils ont acquis des automatismes d’auto-surveillance. Mais attention à la baisse de motivation avec l’âge, et à la difficulté à détecter et à traiter la dépression.

Pour en savoir plus, je vous invite à visiter portailtelesante.org.

décembre 12th, 2009

Suisse

La Suisse ne forme que deux tiers de son personnel de santé de niveau non universitaire, et manque chaque année de 2400 diplômés en soins infirmiers.

Un tiers, donc, du personnel infirmier est étranger, là où les étrangers ne représentent que 22% de la population active. Et cela n’est pas près de s’améliorer, puisque le pays devra recruter 25 000 personnes d’ici 2020.

« La pénurie touchant désormais aussi les autres pays, la Suisse ne pourra bientôt plus engager des personnes formées à l’étranger », a prévenu PierreYves Maillard, président de la Conférence des directeurs cantonaux.

L’OdASanté préconise, pour remédier à ce problème, d’augmenter le nombre de places de stage, et de faire en sorte de garder le personnel formé.

décembre 12th, 2009

Comme leurs collègues espagnoles, les infirmières québécoises pourront bientôt venir travailler en France. En effet, un accord de reconnaissance des diplômes entre la France et le Québec devra être signé avant le mois de juin 2010. Cela fait suite à la signature en novembre 2008 d’une entente entre les 2 pays actant le principe général de reconnaissance réciproque des qualifications professionnelles, précisant en annexe les professions prioritaires, dont celle d’infirmier.

Il faut rappeler que la législation actuelle française prévoit que seules les infirmières ressortissantes de la Communauté Européenne, d’Andorre et de Suisse parlant français avec un diplôme en soins généraux reconnue dans leur pays peuvent travailler en France.

Le 27 novembre dernier, les représentants des ordres infirmiers de la France et du Québec ont signé une lettre d’intention pour rédiger l’accord de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles afin de faciliter les échanges entre les deux pays. Avec cet accord, les infirmières françaises pourront plus facilement émigrer au Québec et vis versa.

Elles disposent d’ailleurs d’un avantage certain sur les espagnoles : la langue. Mais accepteront-elles les conditions salariales françaises ? Pas sûr…

décembre 12th, 2009

J’en ai déjà parlé ici, l’Ordre National des Infirmiers n’est pas accepté par la totalité des infirmiers et infirmières. Nous assistons mêmes à la création d’un Contre Ordre, le CODI (Contre Ordre Des Infirmiers).

Le CODI prépare divers événements comme une semaine d’action du 14 au 19 décembre avec un temps fort le 15. Une journée d’action nationale sur Paris est prévue fin janvier, et il lance des pétitions sur Internet.

Vous pouvez visiter son site Internet, localisez ses membres sur cette carte, et signez la pétition ici, ou sur Facebook.

novembre 14th, 2009

Le site réussir ma vie a publié il y a quelques mois, à l’occasion du Salon de l’Emploi Infirmier, un dossier complet sur le métier d’infirmier.

Débouchés, profils, diversité des postes, évolutions de carrière, contraintes… Pour tout savoir sur ce métier, c’est par ici.

novembre 4th, 2009

On en a entendu parler ces derniers jours, le gouvernement lance un second plan de lutte contre le cancer.

Destiné à améliorer la recherche et le retour à la vie normale des malades ainsi qu’à gommer les inégalités sociales et géographiques des Français face à cette maladie, il est doté d’un budget de 730 millions d’euros, ce qui est, « dans le contexte actuel, un effort important que fait notre pays », rappelle le Président.

Une partie importante de ce budget servira à lutter contre le manque de spécialistes en France.

« Sur la durée du plan, il faut viser une augmentation de 20% du nombre » d’oncologues, de radiothérapeutes et hématologues, a insisté M. Sarkozy appelant à un « rattrapage ciblé dans les régions confrontées à une pénurie ». Il veut également augmenter le nombre de radiophysiciens et développer des métiers comme celui d’infirmière coordonnatrice de soins.

Ce personnel sera repartie de façon plus équitable sur tout le territoire, afin de réduire les disparités sociales et géographiques. « Il y a bel et bien en France une surmortalité géographique liée au cancer », a ajouté le président de la République indiquant que dans la partie nord-ouest du pays « la mortalité par cancer est le double de celle constatée ailleurs ».

Enfin, Nicolas Sarkozy a souhaité la création d’un « programme personnalisé de l’après-cancer » afin de faciliter un retour à la vie normale. Ce suivi, qui devrait brofiter à 50% des patients au moins, « devra impliquer l’infirmière coordinatrice des soins et le médecin traitant », a précisé le président de la République.

octobre 31st, 2009

12 heures avec sa blouse médicale sur le dos, c’est ce que propose actuellement l’hôpital de Rochefort (Charente Maritime) à ses infirmières. Si la direction, qui voit là un moyen de faire des économies, en économisant des postes, et en faisant tourner deux équipes au lieu de trois, argumente en disant que cela se fait déjà dans d’autres établissements, les principaux intéressés, et les syndicats, refusent catégoriquement. Pour eux, cela peut s’avérer dangereux, et des rapports montrent des risques sur la qualité des soins et le nombre d’erreurs professionnelles.

Pour l’Unsa, la CFTC et Sud, « travailler 12 heures d’affilée, c’est une vigilance diminuée du soignant ; donc une dangerosité pour les malades et un risque d’erreur qui engage la responsabilité du salarié ; des risques d’accident du travail accrus ; un impact très négatif sur la vie sociale et familiale. »

Ils ont d’ailleurs trouvé un soutient de point en la médecine du travaille, qui a rappelé que « d’un point de vue médical, les horaires en 12 heures dans des services de soin sont responsables d’une pénibilité professionnelle accrue et sont sources de mal-être. »

Si la direction de l’hôpital affirme qu’il est encore trop tôt pour parler de ces mesures, le personnel se réunira le 9 novembre prochain pour en parler.